La colère, l’émotion mal aimée, comment s’en libérer ?
La colère, l’émotion mal aimée, comment s’en libérer ?

La colère, l’émotion mal aimée, comment s’en libérer ?

Ne vous laissez pas avoir par le titre, la colère est un sentiment… Certes mais un sentiment qui engendre souvent des émotions tellement fortes que finalement on l’apparente à ces émotions. Cris, pleurs, déchirement, injures, crises de nerfs, il est difficile de se contenir quand le sentiment de colère s’accroit.

La colère est très décriée, très mal vue dans notre société. On est très rapidement pointé du doigt lorsque l’on se met en colère. Un enfant colérique est puni, une femme en colère sera qualifiée d’hystérique, un homme décrit comme le mâle alpha ne sachant pas garder son sang froid. Et il est vrai que la colère peut ne pas être jolie à voir. Et à vivre alors ? Était-ce agréable de sortir de ses gonds, d’avoir le cœur qui bât la chamade, les joues rouges et parfois les larmes qui coulent ? D’avoir ce poids en nous de la rage qui a du mal à s’estomper ?

Pourquoi accueillir la colère ?

Sans qu’elle n’aille trop loin et qu’elle ne fasse des dégâts, il faut accueillir la colère comme les autres émotions. Pourquoi ?

Déjà parce qu’elle est un passage obligé dans la plupart des épreuves difficiles qu’on vit. Rupture, situation d’injustice, conflit… on passe en général par plusieurs émotions et la colère en fait partie, c’est un chemin vers le mieux-être.

Mais aussi, car cela nous en dit plus sur nous-même et sur l’autre, nos blessures passées, nos valeurs. Le sentiment de colère nous permet d’avancer en mettant de côté ces choses qui nous ont tant irrité et ainsi essayer de ne pas reproduire les mêmes schémas.

Si la colère reste saine (je veux dire par là, si elle n’est pas d’ordre violente ou manipulatrice), cela peut aider à mieux comprendre l’autre et ses limites.

Comment utiliser la lettre de colère pour se libérer ?

Quelles sont les solutions alors ? Il y a bien sûr les incontournables, méditation, respiration ou d’autres techniques que je connais issues de la kinésiologie notamment (vous les trouverez dans mon ebook gratuit). Ces techniques fonctionnent pour un retour au calme plus rapide. Néanmoins, la colère a besoin aussi d’être exprimée. Se calmer évidemment, mais aussi se délester pour de bon de ce fardeau de rage en nous.

C’est pourquoi pour ma part, je pratique aussi et je recommande la lettre de colère. Vous savez comme j’aime les rituels et l’écriture automatique donc forcément c’est un combo gagnant pour moi que je trouve très efficace.

Comment faire ?

Prenez un temps pour vous au calme. Si vous avez l’habitude des petits rituels, n’hésitez pas. Bougie, ancrage et bien évidemment les indispensables de cette pratique : un stylo et une feuille. Oui car vous allez écrire, vous allez pouvoir déverser votre colère sur papier et ce, sans censure.

Commencez la lettre en vous adressant à la ou les personnes qui vous met.tent en colère. Peut-être même vous-même. En effet, vous pouvez être en colère contre vous-même et ressassez vos propres comportements. Concentrez-vous bien sur la situation qui vous énerve, essayez de vous remettre dans les conditions afin de ressentir les émotions et les sensations que cela génère en vous et pouvoir vous en libérer ensuite complètement.

Une fois que vous vous sentez prêt.e, allez-y, lâchez-vous. Exprimez à l’écrit tout ce que vous ressentez, tout ce qui vous met en colère. Vous pouvez être dur.e, cru.e voire unjurieuse.x. Pas de panique, personne ne lira cette lettre, vous ne ferez donc de mal à personne.

Si vous êtes plus à l’aise en dessin, vous pouvez également vous exprimer en gribouillant.

Quand vous vous serez délesté.e de tout ce que vous ressentez, vous pourrez ensuite déchirer la feuille en mille morceaux et/ou vous débarrasser de la lettre en la brûlant dans une casserole, un barbecue, une cheminée, à la mer ou dans n’importe quel endroit qui vous semble sécurisé pour cela.

L’idéal, il est vrai, est de disperser les cendres dans la nature, comme si vous confiez votre colère à plus grand que vous. Vous pouvez terminer en vous remerciant vous et l’Univers de vous être déchargé.e de ce poids lourd de la colère.

Se libérer de sa colère avec la lettre de colère

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