L’art du test musculaire en kinésiologie
L’art du test musculaire en kinésiologie

L’art du test musculaire en kinésiologie

Peut-être que vous avez envie d’essayer la kinésiologie et que vous vous interrogez sur son outil principal qu’est le test musculaire ? Ou bien encore que vous avez déjà pratiqué la kinésiologie et que sa méthode vous a intriguée ?

Dans cet article, je vais essayer de vous expliquer plus clairement ce qu’il en est de ce test. Le principe de base du test musculaire est que tout stress, tout déséquilibre ou conflit interne se traduit par un muscle qui lâche. Lors d’une consultation de kinésiologie, nous pouvons utiliser jusqu’à 42 muscles pour obtenir des indications de stress. En revanche, lors d’une séance, la plupart du temps c’est le deltoïde antérieur qui servira d’indicateur principal.

En des termes plus concrets, j’exerce une légère pression sur l’avant-bras, deux secondes et de l’ordre d’un kilo. La personne doit tenir la position. Si le ressenti est faible, le muscle lâche, si le ressenti est fort, le muscle tient. Avant de démarrer la séance, on prend un temps de prétests. Ces prétests permettent de nous familiariser avec le tonus musculaire de la personne et la fiabilité de son muscle. Ce temps est nécessaire pour entamer une séance pertinente.

Le test musculaire est une pratique très subtile. Il faut être très à l’écoute du corps de la personne, s’assurer qu’elle respire bien, qu’elle ne soit pas en apnée et du coup dans le contrôle, vérifier aussi qu’elle soit bien concentrée. Si ce n’est pas le cas, on s’en aperçoit très vite de toute façon et cela nous permet de rappeler les consignes à la personne. C’est en cela que l’on peut dire que le test musculaire est un art.

Doit-on avoir un don pour pratiquer le test musculaire ?

Même si les réponses au test musculaire peuvent vous apparaître incroyables de justesse, la réponse est Non. Il n’y a aucunement de magie en kinésiologie et le test musculaire n’est pas une question de don, même si l’intuition a tout de même sa place en kinésiologie. La pratique du test musculaire est le fruit de nombreuses heures d’apprentissage en formation, mais aussi avec des cobayes. Tout kinésiologue a dû tester de nombreuses personnes, en passant par des phases de doute, avant d’acquérir la pleine confiance en lui et en sa pratique. Et du coup évidemment la validation de son école et d’un jury. C’est donc beaucoup de technique et d’apprentissage. Je rappelle que pour être kinésiologue, on doit passer par plus de 600h de formations. Soit 75 jours sur minimum deux ans car on y ajoute le temps de travail personnel.

Comment j’utilise le test musculaire ?

Le test musculaire est mon outil principal lors de séances de kinésiologie. Je peux aussi l’accompagner d’autres méthodes de coaching, de mon intuition et évidemment des indications et du ressenti de la personne.

Comme indiqué dans ma charte éthique, le test musculaire me donne des indications sur l’état de stress lié à la problématique ou les interrogations posées. Mais ce n’est pas une science exacte et surtout pas quelque chose de figé. Il indique un ressenti qui ne correspond pas toujours à un fait réel.

De ce fait, je rappelle que je n’utilise pas le test musculaire pour :

  • répondre à une question de manière tranchée « Oui/Non dois-je faire ce traitement ? » Je ne suis pas médecin et je ne me permettrais jamais de vous inciter à prendre une décision, elle doit venir de vous, c’est le principe de cette médecine douce.
  • en faire un outil de diagnostics, révéler ou affirmer un fait passé pouvant être interprété comme une « vérité » (nous avons des indices mais jamais des certitudes précises) ou même prédire le futur
  • affirmer des certitudes à propos d’évènements vécus par la personne, dépassant les limites des souvenirs conscients (exemple : affirmation d’abus sexuels, « syndrome des faux souvenirs »…),
  • poser un quelconque jugement sur la personne ou lui imposer des choix.

J’utilise le test de tonus musculaire comme une indication qui aide la personne à :

  • mettre l’accent sur ses potentiels et développer sa souveraineté,
  • faire des choix grâce aux informations complémentaires déjà acquises,
  • trouver des solutions pour aller mieux, aussi bien physiquement et émotionnellement,
  • et bien sûr, obtenir la meilleure technique pour rééquilibrer le corps en séance.

Mon rôle n’est pas de prendre des décisions pour vous ou de vous indiquer si vous devez suivre telle ou telle voie. Vous avez votre libre arbitre, vous êtes responsable de votre bien-être. Et heureusement. Qui serais-je pour cela ? Je vous donne les clés pour que vous trouviez la force en vous pour tendre vers un mieux-être physique et émotionnel.

test musculaire de kinésiologie